Les mots qui suivent s’adressent à elle.
Sage prêtresse d’un amour inconditionnel, une oscillante déesse qui renferme une force tridimensionnelle. Tangible féminité cachant une intentionnelle princesse éternelle, une femme passionnelle.
Agnès, mienne, tu es. Cœur battant dans une main, et âme armée dans l’autre, guerrière dans l’âme, chaton en apparence, tu déjoues les sorts, soulève les torts, tord les hordes de porc, porte l’or de ton corps et en orne mon corps.
Mon corps pense, mes idées chantent, malgré le monde immonde, tu es là.
Respectée et respectable, le spectacle de sa vie nous fait spéculer, ses perspectives sont spectrales, splendide spectre de beauté inconsciente, espérance spectaculaire de succès.
Son âme, oxymore de la force, un coeur aux larmes de crocodile, une forteresse de béton sur un lit de nuage, y goûter, s’est succomber au plaisir des années qui passent, sans voir les secondes du temps s’échapper, les laissant filer à travers l’intemporalité de notre temps.
Agnès, tu m’as fait beaucoup penser, tellement penser, marre de penser, penser autant, j’ai panser ma pensée pensant arrêter de penser. Pensée candide que de dépenser son temps à penser. À cet égard, l’encre de mon cerveau a tellement coulé à flot que je suis imbibé de ta pensée, du bout du dernier atome de mon pied jusqu’à la dernière racine de mes cheveux.
Alors, à l’Ordre du temps, je me suis adressé.
Dans le miroir de notre vie, l’on y voit les enfants d’un temps, courant fièrement au delà des vents, tourbillonnant maladroitement dans les allées de l’amour. S’y perdant, y cherchant dans les astres du cerveau la notion d’amour patiemment, sereinement mais surtout tentant d’emprunter le chemin orchestré, suivant la douce mélodie de l’amour, celle qui vous chatouille les oreilles et vous formule les notes d’un sourire idiot.
Dans l’avenue centrale de nos coeurs, nous nous y sommes perdus. L’utopie d’un oui ou d’un non, qu’est ce que le oui par rapport au non ou au peut-être. Se dire oui, est-ce une façon de se dire non pour se dire oui, mais le non et le oui mélange du peut-être, n’est-il pas un oui, pourquoi pas non. Du oui, sortira aussi tous les non, une éternité de non, une éternité de oui.
Toi et moi, moi et toi, moite sont mes mains, cœur incendié, spiritualité négociée, âme divorcée, je n’ai plus qu’une seule phrase a prononcer mais mon estomac vole en éclat, mon sang se glace, ma gorge brûle, sensation que mes sens n’ont plus aucun sens, la mécanique de mon cœur s’emballe, mille épicentres se forment dans mon cerveau, le programme de mes synapses est déconnecté, ma conscience est brouillée.
Agnès, n’oublie pas que je suis fou,
Fou d’amour, fou de folie, fou de mort,
Fou de vie, fuit moi, fuit l’amour, fuit la mort, feu je suis.
On s’est dit qu’on allait s’aimer, se désaimer, s’aimer par delà la temps, tentation tentante de tenter le temps tant qu’il en est encore temps maintenant. An par an, s’aimant sans inconvénient. Un suicide érotique, ton engagement est mortel, signature tacite d’un bonheur éternel.
A l’aiguille de mon cœur le temps s’arrête, maintenant, un instant, arrêtons le temps, laissons le frissons du temps nous traverser. Le sentez vous, ce temps qui passe ? Respirez ce temps, arrêtons nous un instant.
Agnès, femme d’une vie, femme d’un seul temps, la phrase qui suivra inscrira notre histoire dans un nouveau temps. Tout pour nous toujours ou encore plus rien encore pour jamais. C’est aujourd’hui, dans le passé, le présent et l’avenir que je te le demande…
Agnès, souhaites-tu devenir ma femme pour l’éternité du temps qu’il nous reste ?